Ne le cachons pas, un enfant c'est fatiguant et ça s'énerve souvent. En même temps, un petit être en construction auquel on dit non, qui ne peut pas faire tout ce qu'il veut et qui n'est pas maitre de ses décisions, c'est un peu normal qu'il s'énerve tous le jours.
Etant mère au foyer depuis la naissance de mon fils, je suis confrontée à des crises, des hurlements et des pleurs, depuis le début, nous n'avons été séparé qu'une seule journée jusque là. Autant dire qu'il a fallu que je trouve des solutions rapides et efficaces car je ne supporte pas que mon enfant s'énerve et quand je dis que je ne supporte pas, ça veut dire que j'ai une réelle réaction physiologique, le rythme cardiaque qui s'accélère, la température corporelle qui augmente, l'agitation nerveuse, les pleurs, etc.
Donc quand un bébé pleure devant moi, même quand c'est pas le mien, je DOIS agir !
Avec mon tout petit bébé (les premiers mois), je le prenais, le berçais, lui parlais calmement, tentais de le changer, l'habiller, le déshabiller. Ce qui a toujours très bien marché ça a été la mise au sein et la distraction.
Oui car mon bébé s'ennuyait ferme ! Donc il fallait faire 14fois le tour de la maison, sortir se balader, montrer des jouets, mettre de la musique, danser, montrer un oiseau, faire toucher un truc, peu importe, toutes les 30mins, il avait fait le tour de tout.
Avec le temps, je me rends compte que mes moyens de désamorcer une crise sont les mêmes !
Bon déjà qu'est ce qu'une crise, c'est ce moment atroce, pour votre enfant, où il se voit refuser quelque chose, forcer de faire quelque chose, interdit de faire quelque chose, etc.
Et là, il hurle, mon Bonom a aussi tendance à se frotter les mains (c'est assez surprenant), à jeter des choses et à taper. Ma réponse est toujours la même: je me mets à sa hauteur, je le touche, je lui réexplique les choses, je nomme son sentiment et je lui propose une alternative pour l'exprimer.
Bien souvent, ça suffit. Oui, juste ça, juste lui parler calmement.
Mais parfois c'est plus dur, car il est plus en colère, car il ne veut pas entendre, car il n'arrive pas à trouver d'autre alternative que hurler, frapper, jeter, pleurer. Et là je suis obligée de le réconforter, de le distraire un peu d'abord, en lui désignant autre chose, en faisant une grimace, des guillis, un câlin et puis je réexplique les choses. Tout simplement car quand on hurle, on entend pas ce qu'on nous dit donc je ne vois pas l'intérêt de lui expliquer l'évènement si ses cris surpassent ma voix.
Quand il y a du monde, je dois souvent le tirer à l'écart pour lui parler, pour récupérer son attention. Et c'est très difficile, on me coupe parfois la parole pour lui dire qu'il n'a pas le droit, qu'il n'a pas à raler comme ça, que c'est pas beau, etc. Mais je tiens bon et j'essaie de parler en douceur à mon enfant.
J'ai aussi une règle très simple: mon fils est infernal ? Et bien je vais passer du temps avec lui, lui proposer des activités, être vraiment seule focalisée sur lui.
Des fois, ça solutionne des semaines de difficultés et je pense que les difficultés que j'ai rencontré récemment avec mon petit sont du au fait que je passe pas mal de mes journées affalée à ne rien faire, car je ne tiens pas debout.
Je n'ai pas à juger les parents qui décident de punir et crier sur leurs enfants si ceux ci manifestent de la colère ou font des bétises, je me suis moi même déjà mise en colère contre mon enfant et j'ai constaté un phénomène simple: s'il hurle, je hurle, donc il hurle encore plus fort et moi aussi... Concrètement, on finissait en pleurs à faire des calins et à manger du chocolat. Pédagogiquement parlant, c'est un peu nul !
Donc tout le self control dont j'ai manqué par épuisement ou tristesse, me revient souvent en tête quand je manque de m'énerver et me permet de garder mon calme.
Si vous avez vous aussi des astuces simples pour gérer la colère d'un tout petit, je suis preneuse.
jeudi 31 mars 2016
mardi 29 mars 2016
La plupart du temps, j'ai simplement envie de pleurer.
Bon que ce soit posé, cet article va être un foutoir pas joyeux, autant que ça soit dit.
(Dans le mode joyeux, j'ai posté 2 vidéos récemment: une sur du tricot, j'adore le tricot et j'ai montré les petits tricots que j'ai réalisé pour mon bébé à venir, et une sur une recette, végétalienne et simple, de muffins à la noix de coco, je vous les laisse là.)
En dehors de ça, j'en suis à 6mois et demi de grossesse, sur le plan médical tout va bien ! J'ai été légèrement anémiée mais ça remonte.
Parlons d'ailleurs des compléments que je prends, jusque là, je prenais la vegvit, mais comme j'étais anémiée, je me suis dit que ce n'était pas adapté pour la grossesse, j'ai donc commandé la solgar prenatal.
Mon médecin m'a prescrit le tardyferon, mais il n'est même pas végétarien ! Donc je vais me trouver autre chose, je vous dirais quand je trouverais un complément végane de fer.
Je suis très contente de la solgar, j'ai pensé au début que le fait de devoir prendre 4 comprimés par jour me dérangerait mais en fait, c'est beaucoup mieux pour l'assimilation des vitamines (notamment la vitamine b12, que je surveille bien car je dois prendre de l'aspirine chaque jour et la consommation d'aspirine perturbe l'assimilation de la b12).
Donc je vous conseille vivement la solgar prenatal, tout a fait vegan, par contre, elle coute bonbon. Mais après vérification, j'ai découvert que les vitamines que je prenais, enceinte de mon grand Bonom (ah non, il a meme pas 2ans et demi !), coutaient aussi cher !
Parlons grossesse maintenant, à proprement parler.
J'ai toujours été sujette à des sautes d'humeur, je croyais donc qu'enceinte, ce serait pire, mais à la limite, je connaissais, c'était pas grave, sauf que non, j'avais tort. Enceinte, je suis déprimée et énervée, de plus en plus avec l'avancée de la grossesse. Autant dire qu'à l'heure actuelle, alors que je dors peu, que j'ai un petit garcon parfois un peu fatiguant (un petit garcon de 2 ans et 4mois quoi ! x) ), que je gère quasiment seule notre foyer, j'ai un peu tout le temps envie d'exploser, crier et pleurer.
Oui, la grossesse, c'est dur, c'est pas rigolo à chaque moment, c'est même assez stressant, je trouve, pourtant, je suis super heureuse et impatiente.
J'ai réalisée qu'au vue du déroulé de la grossesse jusque là, je ne vais pas avoir de période plus agréable donc je me remets à faire des choses avec mon petit Bonom chéri (il était temps car je culpabilisais à fond de ne plus rien faire !). On a fait pas mal de pâtisserie et pain (ça se voit que la nourriture sucrée est mon meilleur ami en cas de baisse de moral ?), et mon Bonom adore ça !! Quand je cuisine, il veut absolument voir et participer, il s'énerve souvent quand il ne peut pas participer. Mais en tout cas, il était content, il aime manger, depuis toujours et aime faire à manger.
Il a aussi pu profiter du jardin, un peu, j'ai commencé à faire du jardinage à ses côtés en retournant la terre, il veut aussi participer pour ça, mais n'arrive pas encore à reproduire le mouvement.
On est aussi en pleine semaine du "Moi", jusque là, notre fils s'appelait lui même "Toi", c'est à dire "Toi le veut", "Manger toi", "C'est qui dans le miroir ?" _ "Toi !".
Et depuis quelques jours on a le droit à "Moi" à la place ou à des phrases avec les deux, ce qui est un peu surprenant. Cette évolution est très intéressante, je suis très contente, je marque beaucoup plus le "Moi" et le "Je" dans mes phrases pour lui montrer un bon exemple.
Il est retourné vers ses passions initiales: jouer dehors, colorier, faire des autocollants, lire des livres, cuisiner. Ca fait plaisir de le voir comme ça, faire des choses simples.
Il semble maintenant connaître pleinement les formes, il réussit après quelques instants d'observation toutes les boites à formes que j'ai pu lui proposer, même celle qu'il n'avait jamais vu.
Et il discute des lettres, encore et toujours, les lettres, il adore ! Il veut qu'on lui chante l'alphabet, reconnaît une bonne quantité de logo (oui, je considère que ça fait partie de l'apprentissage de l'écriture/lecture que de se mettre à reconnaître des mots). Il désigne des nouvelles lettres par les mots commençant par ces lettres, réclame qu'on lui explique des nouvelles lettres.
Nous n'avons pas fait grand chose de plus au final: parler des lettres, lire des livres, parler des chiffres, sortir, jouer dans le jardin, cuisiner, dessiner, ranger les formes, coller des gommettes, jouer avec la perforatrice, découper avec des ciseaux, etc.
Et pour moi, c'est peu, je voudrais pouvoir denouveau le poser devant des activités fixes, mais je ne peux pas faire grand chose, donc si vous avez une idée, je suis preneuse !
(Dans le mode joyeux, j'ai posté 2 vidéos récemment: une sur du tricot, j'adore le tricot et j'ai montré les petits tricots que j'ai réalisé pour mon bébé à venir, et une sur une recette, végétalienne et simple, de muffins à la noix de coco, je vous les laisse là.)
En dehors de ça, j'en suis à 6mois et demi de grossesse, sur le plan médical tout va bien ! J'ai été légèrement anémiée mais ça remonte.
Parlons d'ailleurs des compléments que je prends, jusque là, je prenais la vegvit, mais comme j'étais anémiée, je me suis dit que ce n'était pas adapté pour la grossesse, j'ai donc commandé la solgar prenatal.
Mon médecin m'a prescrit le tardyferon, mais il n'est même pas végétarien ! Donc je vais me trouver autre chose, je vous dirais quand je trouverais un complément végane de fer.
Je suis très contente de la solgar, j'ai pensé au début que le fait de devoir prendre 4 comprimés par jour me dérangerait mais en fait, c'est beaucoup mieux pour l'assimilation des vitamines (notamment la vitamine b12, que je surveille bien car je dois prendre de l'aspirine chaque jour et la consommation d'aspirine perturbe l'assimilation de la b12).
Donc je vous conseille vivement la solgar prenatal, tout a fait vegan, par contre, elle coute bonbon. Mais après vérification, j'ai découvert que les vitamines que je prenais, enceinte de mon grand Bonom (ah non, il a meme pas 2ans et demi !), coutaient aussi cher !
Parlons grossesse maintenant, à proprement parler.
J'ai toujours été sujette à des sautes d'humeur, je croyais donc qu'enceinte, ce serait pire, mais à la limite, je connaissais, c'était pas grave, sauf que non, j'avais tort. Enceinte, je suis déprimée et énervée, de plus en plus avec l'avancée de la grossesse. Autant dire qu'à l'heure actuelle, alors que je dors peu, que j'ai un petit garcon parfois un peu fatiguant (un petit garcon de 2 ans et 4mois quoi ! x) ), que je gère quasiment seule notre foyer, j'ai un peu tout le temps envie d'exploser, crier et pleurer.
Oui, la grossesse, c'est dur, c'est pas rigolo à chaque moment, c'est même assez stressant, je trouve, pourtant, je suis super heureuse et impatiente.
J'ai réalisée qu'au vue du déroulé de la grossesse jusque là, je ne vais pas avoir de période plus agréable donc je me remets à faire des choses avec mon petit Bonom chéri (il était temps car je culpabilisais à fond de ne plus rien faire !). On a fait pas mal de pâtisserie et pain (ça se voit que la nourriture sucrée est mon meilleur ami en cas de baisse de moral ?), et mon Bonom adore ça !! Quand je cuisine, il veut absolument voir et participer, il s'énerve souvent quand il ne peut pas participer. Mais en tout cas, il était content, il aime manger, depuis toujours et aime faire à manger.
Il a aussi pu profiter du jardin, un peu, j'ai commencé à faire du jardinage à ses côtés en retournant la terre, il veut aussi participer pour ça, mais n'arrive pas encore à reproduire le mouvement.
On est aussi en pleine semaine du "Moi", jusque là, notre fils s'appelait lui même "Toi", c'est à dire "Toi le veut", "Manger toi", "C'est qui dans le miroir ?" _ "Toi !".
Et depuis quelques jours on a le droit à "Moi" à la place ou à des phrases avec les deux, ce qui est un peu surprenant. Cette évolution est très intéressante, je suis très contente, je marque beaucoup plus le "Moi" et le "Je" dans mes phrases pour lui montrer un bon exemple.
Il est retourné vers ses passions initiales: jouer dehors, colorier, faire des autocollants, lire des livres, cuisiner. Ca fait plaisir de le voir comme ça, faire des choses simples.
Il semble maintenant connaître pleinement les formes, il réussit après quelques instants d'observation toutes les boites à formes que j'ai pu lui proposer, même celle qu'il n'avait jamais vu.
Et il discute des lettres, encore et toujours, les lettres, il adore ! Il veut qu'on lui chante l'alphabet, reconnaît une bonne quantité de logo (oui, je considère que ça fait partie de l'apprentissage de l'écriture/lecture que de se mettre à reconnaître des mots). Il désigne des nouvelles lettres par les mots commençant par ces lettres, réclame qu'on lui explique des nouvelles lettres.
Nous n'avons pas fait grand chose de plus au final: parler des lettres, lire des livres, parler des chiffres, sortir, jouer dans le jardin, cuisiner, dessiner, ranger les formes, coller des gommettes, jouer avec la perforatrice, découper avec des ciseaux, etc.
Et pour moi, c'est peu, je voudrais pouvoir denouveau le poser devant des activités fixes, mais je ne peux pas faire grand chose, donc si vous avez une idée, je suis preneuse !
lundi 21 mars 2016
Je fais plus trop rien et c'est mal
Bon ces derniers temps, j'ai été un gros tas, vraiment, affalé sur le canapé, avec le tricot pour seule activité.
Et il y a quelques jours, malgré les douleurs et l'épuisement, je me suis réveillée, je me suis mise à faire pleins de ménages, de machines, etc. Et mon tout petit Bonom parfait s'est mis à être difficile, on ne sait pas d'où ça sort mais en ce moment, c'est la fin du monde des haricots verts dans sa tete.
Donc j'ai pris sur moi, je me suis remise à monter les escaliers (franchement ça c'est dur !!!), pour jouer dans sa chambre et on s'est remis doucement à sortir, refaire des petits bricolages.
Ainsi, on a préparé ensemble une carte pour l'arrivée d'un petit bébé dans notre famille (et c'est même pas celui qui a envahi mon cœur, oui, envahi, il est hyper actif de la vie fœtale lui !), on a aussi préparée des toutes petites cartes pour Paques, à offrir à la famille.
Des petits bricolages tout simple: je lui ai imprimé un petit lapin à colorier (x 9), il les a colorier, j'ai découpé une feuille en 6 (certains lapins ont été gardés pour décorer la guirlande de fanions, du choix de Bonom), et on a collé ensemble les petits lapins sur les carrés. Ensuite, il a la possibilité de décorer l'envers du carton et on finit en collant une boule de coton à la place de la queue du lapin (sauf que ça, je l'ai pas encore fait car j'avais totalement oublié :3).
Le résultat est tout a fait surprenant ! Déjà, il a tenu à colorier chaque partie du lapin, ce qui correspondait souvent à un coup de crayon sur la tête, sur les oreilles, sur le ventre, le nez, sur la queue, etc. Je ne m'attendais pas du tout à ça, je croyais qu'il allait colorier tout le lapin de manière aléatoire, mais non, je suis très surprise de constater qu'il a bien compris qu'il fallait colorier à l'intérieur du lapin.
Et certains envers de carte sont organisés, avec que des points, qu'une seule et même couleur, le tout sans consignes, toujours. J'ai aussi constater ça sur des dessins qu'il a fait, il en a fait un, tout bleu, juste avec le feutre bleu et des gommettes bleus, pourquoi ? On ne sait pas !
On a aussi parlé énormément beaucoup de lettres et d'animaux cette semaine, c'était la semaine des lettres, il nous a cité pleins de lettres, en les nommant, sans erreurs (par surprise en plus !) et en généralisant les lettres (par là je veux dire qu'il n'a pas reconnu la lettre habituelle mais bien la lettre, même sur un paquet de nouilles inconnu jusque là !).
On a aussi parlé d'animaux car il aime bien ça (comme beaucoup d'enfants je crois) et donc je lui en ai cité des nouveaux, via des livres, comme des photos/vidéos sur le pc. Il connaît déjà pas mal de variétés de grands singes mais il aime bien les revoir quand même.
Je voulais vous parler de manière un peu plus approfondie du best of des mamans végés. Toutes les semaines, un nouveau best of sort, et nous ne sommes pas en contact les unes avec les autres, mais je dois dire que je vais fouiner sur quelques uns des blogs, je suis notamment pas mal Xena (peut être car on est copine de grossesse, qui sait ?), happy mother, mandala et chou. Je suis d'un peu plus loin les autres blogs, mais je dois dire qu'on est des sacrés bloggeuses !
Je trouve des bons conseils, des bons témoignages, chez les autres bloggeuses, je m'attache à leurs aventures, j'y vois des bonnes recettes et je suis vraiment contente de faire partie de ce petit groupe. Je ne donc que vous conseiller d'aller les voir, les lire, vous pourrez vraiment tomber sur ce qu'il vous faut !
Et il y a quelques jours, malgré les douleurs et l'épuisement, je me suis réveillée, je me suis mise à faire pleins de ménages, de machines, etc. Et mon tout petit Bonom parfait s'est mis à être difficile, on ne sait pas d'où ça sort mais en ce moment, c'est la fin du monde des haricots verts dans sa tete.
Donc j'ai pris sur moi, je me suis remise à monter les escaliers (franchement ça c'est dur !!!), pour jouer dans sa chambre et on s'est remis doucement à sortir, refaire des petits bricolages.
Ainsi, on a préparé ensemble une carte pour l'arrivée d'un petit bébé dans notre famille (et c'est même pas celui qui a envahi mon cœur, oui, envahi, il est hyper actif de la vie fœtale lui !), on a aussi préparée des toutes petites cartes pour Paques, à offrir à la famille.
Des petits bricolages tout simple: je lui ai imprimé un petit lapin à colorier (x 9), il les a colorier, j'ai découpé une feuille en 6 (certains lapins ont été gardés pour décorer la guirlande de fanions, du choix de Bonom), et on a collé ensemble les petits lapins sur les carrés. Ensuite, il a la possibilité de décorer l'envers du carton et on finit en collant une boule de coton à la place de la queue du lapin (sauf que ça, je l'ai pas encore fait car j'avais totalement oublié :3).
Le résultat est tout a fait surprenant ! Déjà, il a tenu à colorier chaque partie du lapin, ce qui correspondait souvent à un coup de crayon sur la tête, sur les oreilles, sur le ventre, le nez, sur la queue, etc. Je ne m'attendais pas du tout à ça, je croyais qu'il allait colorier tout le lapin de manière aléatoire, mais non, je suis très surprise de constater qu'il a bien compris qu'il fallait colorier à l'intérieur du lapin.
Et certains envers de carte sont organisés, avec que des points, qu'une seule et même couleur, le tout sans consignes, toujours. J'ai aussi constater ça sur des dessins qu'il a fait, il en a fait un, tout bleu, juste avec le feutre bleu et des gommettes bleus, pourquoi ? On ne sait pas !
On a aussi parlé d'animaux car il aime bien ça (comme beaucoup d'enfants je crois) et donc je lui en ai cité des nouveaux, via des livres, comme des photos/vidéos sur le pc. Il connaît déjà pas mal de variétés de grands singes mais il aime bien les revoir quand même.
Je trouve des bons conseils, des bons témoignages, chez les autres bloggeuses, je m'attache à leurs aventures, j'y vois des bonnes recettes et je suis vraiment contente de faire partie de ce petit groupe. Je ne donc que vous conseiller d'aller les voir, les lire, vous pourrez vraiment tomber sur ce qu'il vous faut !
jeudi 17 mars 2016
Expliquer le régime végé à mon fils de 2ans
Entendons nous bien, mon fils est végane, à quelques exceptions près, déjà il a pas toujours été végane, au début, on ne se demandait pas si les produits de toilette étaient testés sur les animaux ou pas, en sachant qu'il y avait uniquement le savon et la lessive qu'il a fallu changer pour lui, car on utilisait un peu rien ! Il a aussi eu 2jours de biberons de lait de vache à la maternité, bon en même temps, il faut me pardonner, j'avais un hématome intra utérin et il a fallu faire un scanner (donc m'injecter de grosses quantités d'iode, toxique pour bébé) et je n'ai donc pas pu allaiter. Comme nous n'étions que végétariens à l'époque, il a eu ses quelques biberons et ça a été clos.
Mais en dehors de ces petits détails, qui n'auront pas d'importance je pense à l'avenir, il n'a jamais eu de viande, de poisson, de fromage, de lait, de miel, d'œuf, jamais, jamais, et encore jamais. A tel point que s'il voit de la viande ou du fromage, il nous demande ce que c'est.
J'essaie aussi d'éviter les publicités (que ce soit en format papier ou visuel, oui des fois la télé est allumée, je me le permets car mon fils s'en bat les cacahuètes de cette machine lumineuse et bruyante, il préfère jouer à la dinette, et jette un coup d'œil une fois toutes les 30min) montrant des produits d'origine animale.
La plupart de nos proches l'ont déjà empêchés de manger des chocolats, des gâteaux, ou autres, car il y avait des produits d'origine animale dedans. Mais ce mois ci, le drame s'est produit, quelqu'un a dit devant lui, en parlant du lapin qui a rejoint récemment notre foyer, que les lapins, ça se mange, à l'aneth ou aux pruneaux.
AH AH AH AH AH !
La haine m'a envahi.
Mais le pire ça a surtout été quand mon bébé, de 2ans et 3mois, m'a dit pendant une semaine, qu'il mangeait du lapin, du cochon, de la vache, etc. Jusque là, je n'avais pas trop pris la peine de lui expliquer pourquoi on ne mangeait pas d'animaux, autant dire que je ne voulais pas le faire, je ne voulais pas lui montrer certaines images, lui dévoiler certains détails, et je ne pense pas qu'il comprenne déjà tout.
J'ai donc du lui expliquer que pour manger des lapins, des cochons, des vaches, il fallait les garder enfermer, les séparer de leurs parents, de leurs frères et sœurs, de leurs amis (ici, l'enfant commençait déjà à faire une sale tronche), mais qu'en plus, il fallait les tuer, que pour ça, il fallait les découper en morceaux (comme les légumes quand on cuisine), qu'ils avaient donc mal et peur.
Explication nulle bien sûr car c'est quand même un peu plus poussé que ça sur certains détails et qu'il y a des parties un peu plus horribles mais j'ai tenu à dire une vérité digeste à mon enfant.
Suite à ça, je lui ai demandé s'il voulait toujours en manger et il m'a dit non. On a du avoir la même discussion, quasiment tous les jours, pendant une semaine mais au final aujourd'hui, il dit qu'il ne mange pas d'animaux.
Vous avez peut être remarqué que pour un enfant végétalien, et même végane, je ne lui ai pas évoqué les cirques, les zoos, les produits testés sur les animaux ou tout simplement, les produits laitiers ou les œufs. La raison est simple, il voit au final assez peu toutes ces choses là, je ne sais même pas s'il connaît l'existence des zoos ou des cirques, donc j'ai préféré dire les choses petit à petit.
Je pense que je vais malheureusement devoir lui répéter tout ça d'ici quelques mois, quelques années (déjà on est tranquille, pour le moment, c'est moi qui fait l'école donc pas de sorties scolaires ou de gouters d'anniversaire).
J'ai une grosse pensée pour tous les parents d'enfants végés, qui doivent se battre pour que leurs enfants restent végés, tenez bon, si vos enfants comprennent pourquoi vous avez fait ce choix, ils n'ont pas de raison de ne pas le suivre.
Et si vous avez d'autres conseils pour expliquer à des touts petits ce genre de décision, n'hésitez pas à me les partager.
Mais en dehors de ces petits détails, qui n'auront pas d'importance je pense à l'avenir, il n'a jamais eu de viande, de poisson, de fromage, de lait, de miel, d'œuf, jamais, jamais, et encore jamais. A tel point que s'il voit de la viande ou du fromage, il nous demande ce que c'est.
J'essaie aussi d'éviter les publicités (que ce soit en format papier ou visuel, oui des fois la télé est allumée, je me le permets car mon fils s'en bat les cacahuètes de cette machine lumineuse et bruyante, il préfère jouer à la dinette, et jette un coup d'œil une fois toutes les 30min) montrant des produits d'origine animale.
La plupart de nos proches l'ont déjà empêchés de manger des chocolats, des gâteaux, ou autres, car il y avait des produits d'origine animale dedans. Mais ce mois ci, le drame s'est produit, quelqu'un a dit devant lui, en parlant du lapin qui a rejoint récemment notre foyer, que les lapins, ça se mange, à l'aneth ou aux pruneaux.
AH AH AH AH AH !
La haine m'a envahi.
Mais le pire ça a surtout été quand mon bébé, de 2ans et 3mois, m'a dit pendant une semaine, qu'il mangeait du lapin, du cochon, de la vache, etc. Jusque là, je n'avais pas trop pris la peine de lui expliquer pourquoi on ne mangeait pas d'animaux, autant dire que je ne voulais pas le faire, je ne voulais pas lui montrer certaines images, lui dévoiler certains détails, et je ne pense pas qu'il comprenne déjà tout.
J'ai donc du lui expliquer que pour manger des lapins, des cochons, des vaches, il fallait les garder enfermer, les séparer de leurs parents, de leurs frères et sœurs, de leurs amis (ici, l'enfant commençait déjà à faire une sale tronche), mais qu'en plus, il fallait les tuer, que pour ça, il fallait les découper en morceaux (comme les légumes quand on cuisine), qu'ils avaient donc mal et peur.
Explication nulle bien sûr car c'est quand même un peu plus poussé que ça sur certains détails et qu'il y a des parties un peu plus horribles mais j'ai tenu à dire une vérité digeste à mon enfant.
Suite à ça, je lui ai demandé s'il voulait toujours en manger et il m'a dit non. On a du avoir la même discussion, quasiment tous les jours, pendant une semaine mais au final aujourd'hui, il dit qu'il ne mange pas d'animaux.
Vous avez peut être remarqué que pour un enfant végétalien, et même végane, je ne lui ai pas évoqué les cirques, les zoos, les produits testés sur les animaux ou tout simplement, les produits laitiers ou les œufs. La raison est simple, il voit au final assez peu toutes ces choses là, je ne sais même pas s'il connaît l'existence des zoos ou des cirques, donc j'ai préféré dire les choses petit à petit.
Je pense que je vais malheureusement devoir lui répéter tout ça d'ici quelques mois, quelques années (déjà on est tranquille, pour le moment, c'est moi qui fait l'école donc pas de sorties scolaires ou de gouters d'anniversaire).
J'ai une grosse pensée pour tous les parents d'enfants végés, qui doivent se battre pour que leurs enfants restent végés, tenez bon, si vos enfants comprennent pourquoi vous avez fait ce choix, ils n'ont pas de raison de ne pas le suivre.
Et si vous avez d'autres conseils pour expliquer à des touts petits ce genre de décision, n'hésitez pas à me les partager.
mercredi 2 mars 2016
J'ai allaité 2 ans, ça a été dur mais ça a été bien.
Avant de débuter un nouvel allaitement (dans 3mois et demi, normalement, on verra bien si cet enfant est pressé ou pas), je voulais refaire le point sur l'unique expérience d'allaitement que j'ai eu et tous ce que j'ai appris sur l'allaitement, au cas où ça puisse servir, à moi comme à d'autres futures mamans.
J'ai eu la malchance d'avoir un accouchement un peu compliqué et ma césarienne s'est compliqué, à cause de ça, je n'ai pas pu allaiter mon fils 48h (l'iode que l'on m'avait injecté était toxique pour lui) donc mon bébé s'est retrouvé à même pas 24h de vie avec des biberons et moi avec l'impression claire et nette que mon allaitement je pouvais tirer un trait dessus !
Mais la nature a été sympa et quand j'ai remis mon fils au sein 48h plus tard, j'avais du lait. Suite à ça, j'ai un peu souffert, c'est vrai. La montée de lait, ça fait mal, ça inonde, ça demande d'acheter des soutiens gorge plus grands (je crois qu'il faut une taille de plus qu'en fin de grossesse), des coussinets d'allaitement, des coquilles d'allaitement, parfois de la crème (la mienne ne m'a pas servi).
Concrètement, ça m'a demandé beaucoup d'investissement aussi, à priori une tétée dure 20min, mais pas pour mon fils, non mon tout petit tétait au moins 30/45min, certaines tétées ont dépassées l'heure. Je le nourrissais à la demande, sans le réveillait, au début il réclamait toutes les 3/4h puis il y a le merveilleux pic de croissance des 3semaines ! Autant dire que j'ai allaité mon fils 3jours, sans pause, sinon hurlements. Il se calmait un peu la nuit mais franchement après une journée entière à allaiter j'étais épuisée.
Puis, il y a eu la joie des coliques, toutes les 2h, pourquoi j'évoque les coliques dans un article sur l'allaitement ? Car mon bébé n'était soulageait que par le lait maternel, uniquement. On a tenté de le mettre sur le ventre, de le masser, de ramener les genoux sur le ventre, d'éliminer tous les aliments difficilement digérables de mon alimentation, etc, c'était téter ou rien. Donc c'était tétée.
Et c'était tétée toutes les 2h la nuit, pendant 3mois, en journée il réclamait plutôt toutes les 4 à 6h jusque 6mois environ.
J'ai trouvé que la montée n'avait pas duré aussi longtemps que ce que j'imaginais, bon d'accord, j'ai eu l'impression d'avoir de la pierre a la place de la poitrine tant c'était gonflé et sensible, mais je n'en ai souffert qu'un mois.
J'ai aussi parfois tiré mon lait, et mon fils tirait plus fort que le tire lait. Je n'ai eu aucune crevasse, heureusement.
A 6mois, il y a eu la diversification, et là j'ai réduit le nombre de tétées (je devais en être à 6/7 tétées par jour) à 4. Il tétait le matin au réveil, puis il tétait en complément du déjeuner et en complément du gouter et du diner. La nuit, c'était aléatoire à vrai dire. Les tétées duraient toujours au moins 30/45min (d'ailleurs, à cette époque, le matin je regardais scooby doo en mangeant des céréales pendant qu'il tétait, c'est dire s'il tétait longtemps !).
Je me suis endormie pleins de fois en allaitant la nuit, et lui aussi, d'ailleurs, ça endort super bien l'allaitement ! Je ne voulais pas instaurer le cododo, mais les coliques toutes les 2h, c'était trop fatiguant après les journées donc quand je le mettais au sein, je succombais. Mais avec précaution, je le mettais à côté de moi (on était tous deux allongés), sur mon bras, la couverture couvrait uniquement mes jambes (j'ai précisé que mon bébé était né fin décembre et que donc j'ai fait ça au mois de janvier, février et mars ? J'avais froid, je l'avoue), pas mon bébé, qui était en gigoteuse, et le coussin d'allaitement était callé derrière lui, pour éviter tout risque de chutes.
Il était si près de moi que certaines nuits, il me réveillait en se tordant de douleurs avant même de se mettre à pleurer de douleurs. Mais quand ça n'était pas les coliques, il est vrai que j'ai endormie mon fils au sein, il s'endormait avec difficulté et l'allaitement était le calmant le plus efficace que j'ai testé, pour tout, tout le temps !
Il a eu quelques biberons de mon lait, et ce même assez jeune, vers quelques semaines, ça ne l'a pas plus perturbé que ça, il n'en avait que quand on avait de la visite pendant longtemps. Oui, je n'allaitais pas en public. Je ne dis pas qu'il faut se cacher pour allaiter, je suis d'ailleurs assez fière d'avoir allaité et si longtemps mais pour moi, ce moment c'était mon bébé et moi. Oui, c'est égoïste mais je l'ai porté, je l'ai nourri et ce lait qui l'a fait grandir et grossir était aussi ce qui l'apaisé, ce qui me reposait. Donc pour moi, l'allaitement c'était un temps calme, un temps de repos entre nous deux et je n'ai pas tenu à partager ça avec mes proches (bon le papa est resté des tas de fois, mais je ne pense pas qu'il vivait ça comme moi) et ainsi j'allaitais à l'écart, seule.
Une fois la diversification bien en place, il a beaucoup moins tété, beaucoup, beaucoup, beaucoup moins tété ! Il a commencé à bien mangé vers 8mois, à partir de là, les tétées duraient moins de 30min. Ca a doucement diminué autant en temps qu'en fréquence pour arriver à 2tétées par jour de 10min vers 1 an et demi (une le matin et une le soir).
Le sevrage s'est fait sans aucune difficulté car je suis tombée enceinte et que donc j'avais mal quand je l'allaitais (MAAAAAAAL) mais surtout qu'il ne voulait plus du lait (d'après ma maman c'est car il prend un mauvais gout du à la grossesse). Donc à 1mois et demi de grossesse, presque 23mois d'allaitement, ça a cessé, comme ça, un jour après l'autre, un jour sans tétée, un jour à refuser, un jour à tétouiller, etc. Je culpabilisais un peu, car il était tout petit petit mon bébé qui arrêtait de téter mais au final, il n'a jamais réclamé et n'a jamais ré accepté le sein.
Je garde un très bon souvenir de mon allaitement, mon lait a été pour moi une fierté, j'ai souvent dit "Oui, j'allaite toujours et je compte allaiter jusque 2ans si possible !" ou "Non, je ne vais pas arrêter." ou encore "Non, il ne va pas prendre du lait en poudre, ça ne sert à rien, il a déjà mon lait et c'est mieux." et pire "Ben oui, des fois je l'endors au sein car il arrive pas à s'endormir et que je veux pas lui donner la tétine. _ Oui mais ton sein est pas une tétine. _ Non, car la tétine serait un substitut de mon sein, autant utiliser l'original."
Oui, allaiter c'est douloureux, en même temps, le role de mes seins était d'allaiter et jusque là ils n'avaient jamais servi donc ça ne m'a pas surprise d'avoir mal. Oui, je ne pouvais pas me faire seconder et c'était parfois un peu trop pour moi mais en même temps, ça calmait si bien mon bébé et ça lui apportait tant de bien que je ne me voyais pas arrêter. Oui, des fois j'ai dit non à mon fils qui venait réclamer le sein car j'avais pas envie (bon il avait passé un an aussi) et je ne m'en veux pas et je crois que lui non plus, on vivait ce moment comme un bon moment ensemble et ça nous allait.
Tous les petits miracles de l'allaitement:
_ Au début, on a pas du lait, on a du colostrum qui permet au bébé d'évacuer ce qu'il a accumulé dans ses intestins durant la grossesse.
_ Le lait change de gout et de composition selon si bébé est malade, le sexe du bébé, l'âge du bébé, la période de la journée et les repas ingurgités par la mère.
_ Le lait donne des anticorps qui protègent bébé des maladies.
_ Le lait transmet des hormones qui anesthésient la douleur et apaisent bébé, je crois qu'il y a aussi des hormones de croissance dedans.
_ Le lait est tout le temps prêt et sous la main de la mère allaitante.
_ Allaiter fait contracter l'utérus et donc lui permet de retrouver sa taille normale plus rapidement.
J'ai adoré allaiter, j'espère pouvoir recommencer, mon fils n'a pas été plus accro à moi que ça (d'ailleurs, il n'est pas vraiment accro à moi du tout !) grâce à l'allaitement. J'aurais pu arrêté plus tot ou plus tard (enfin peut être) mais nous étions à l'aise comme ça et je nous ai fait confiance.
Je ne dis pas ici qu'il FAUT allaiter, je ne dis pas que ne pas tenter ou ne pas réussir c'est mal, je tenais juste à donner une expérience d'allaitement, la mienne, car j'ai beaucoup entendu et lu que l'allaitement ressemblait à de l'esclavage par des mères allaitantes et je dois dire que j'ai beau avoir allaiter longtemps et exclusivement, je ne l'ai pas vécu comme ça.
Devenir parent ça fait parfois un peu peur (j'avoue avoir peur de ce bébé qui grandit en moi et qui arrive si bientôt, je sais que j'ai déjà connu ça mais là je me sens totalement démunie !!!!) et je pense qu'avoir des bonnes et mauvaises expériences permet aussi de se rassurer. J'espère aussi avoir pu répondre à quelques questions que des futures mamans peuvent se poser, en sachant que mon bébé et mon expérience de l'allaitement ne seront jamais les vôtres, que vous allez toutes vivre d'autres choses que moi (et que mon bébé tétait super longtemps !).
J'attends aussi de voir comment va se passer mon second allaitement, j'admets ne pas réussir à réaliser que ça pourrait être différent.
J'ai eu la malchance d'avoir un accouchement un peu compliqué et ma césarienne s'est compliqué, à cause de ça, je n'ai pas pu allaiter mon fils 48h (l'iode que l'on m'avait injecté était toxique pour lui) donc mon bébé s'est retrouvé à même pas 24h de vie avec des biberons et moi avec l'impression claire et nette que mon allaitement je pouvais tirer un trait dessus !
Mais la nature a été sympa et quand j'ai remis mon fils au sein 48h plus tard, j'avais du lait. Suite à ça, j'ai un peu souffert, c'est vrai. La montée de lait, ça fait mal, ça inonde, ça demande d'acheter des soutiens gorge plus grands (je crois qu'il faut une taille de plus qu'en fin de grossesse), des coussinets d'allaitement, des coquilles d'allaitement, parfois de la crème (la mienne ne m'a pas servi).
Concrètement, ça m'a demandé beaucoup d'investissement aussi, à priori une tétée dure 20min, mais pas pour mon fils, non mon tout petit tétait au moins 30/45min, certaines tétées ont dépassées l'heure. Je le nourrissais à la demande, sans le réveillait, au début il réclamait toutes les 3/4h puis il y a le merveilleux pic de croissance des 3semaines ! Autant dire que j'ai allaité mon fils 3jours, sans pause, sinon hurlements. Il se calmait un peu la nuit mais franchement après une journée entière à allaiter j'étais épuisée.
Puis, il y a eu la joie des coliques, toutes les 2h, pourquoi j'évoque les coliques dans un article sur l'allaitement ? Car mon bébé n'était soulageait que par le lait maternel, uniquement. On a tenté de le mettre sur le ventre, de le masser, de ramener les genoux sur le ventre, d'éliminer tous les aliments difficilement digérables de mon alimentation, etc, c'était téter ou rien. Donc c'était tétée.
Et c'était tétée toutes les 2h la nuit, pendant 3mois, en journée il réclamait plutôt toutes les 4 à 6h jusque 6mois environ.
J'ai trouvé que la montée n'avait pas duré aussi longtemps que ce que j'imaginais, bon d'accord, j'ai eu l'impression d'avoir de la pierre a la place de la poitrine tant c'était gonflé et sensible, mais je n'en ai souffert qu'un mois.
J'ai aussi parfois tiré mon lait, et mon fils tirait plus fort que le tire lait. Je n'ai eu aucune crevasse, heureusement.
A 6mois, il y a eu la diversification, et là j'ai réduit le nombre de tétées (je devais en être à 6/7 tétées par jour) à 4. Il tétait le matin au réveil, puis il tétait en complément du déjeuner et en complément du gouter et du diner. La nuit, c'était aléatoire à vrai dire. Les tétées duraient toujours au moins 30/45min (d'ailleurs, à cette époque, le matin je regardais scooby doo en mangeant des céréales pendant qu'il tétait, c'est dire s'il tétait longtemps !).
Je me suis endormie pleins de fois en allaitant la nuit, et lui aussi, d'ailleurs, ça endort super bien l'allaitement ! Je ne voulais pas instaurer le cododo, mais les coliques toutes les 2h, c'était trop fatiguant après les journées donc quand je le mettais au sein, je succombais. Mais avec précaution, je le mettais à côté de moi (on était tous deux allongés), sur mon bras, la couverture couvrait uniquement mes jambes (j'ai précisé que mon bébé était né fin décembre et que donc j'ai fait ça au mois de janvier, février et mars ? J'avais froid, je l'avoue), pas mon bébé, qui était en gigoteuse, et le coussin d'allaitement était callé derrière lui, pour éviter tout risque de chutes.
Il était si près de moi que certaines nuits, il me réveillait en se tordant de douleurs avant même de se mettre à pleurer de douleurs. Mais quand ça n'était pas les coliques, il est vrai que j'ai endormie mon fils au sein, il s'endormait avec difficulté et l'allaitement était le calmant le plus efficace que j'ai testé, pour tout, tout le temps !
Il a eu quelques biberons de mon lait, et ce même assez jeune, vers quelques semaines, ça ne l'a pas plus perturbé que ça, il n'en avait que quand on avait de la visite pendant longtemps. Oui, je n'allaitais pas en public. Je ne dis pas qu'il faut se cacher pour allaiter, je suis d'ailleurs assez fière d'avoir allaité et si longtemps mais pour moi, ce moment c'était mon bébé et moi. Oui, c'est égoïste mais je l'ai porté, je l'ai nourri et ce lait qui l'a fait grandir et grossir était aussi ce qui l'apaisé, ce qui me reposait. Donc pour moi, l'allaitement c'était un temps calme, un temps de repos entre nous deux et je n'ai pas tenu à partager ça avec mes proches (bon le papa est resté des tas de fois, mais je ne pense pas qu'il vivait ça comme moi) et ainsi j'allaitais à l'écart, seule.
Une fois la diversification bien en place, il a beaucoup moins tété, beaucoup, beaucoup, beaucoup moins tété ! Il a commencé à bien mangé vers 8mois, à partir de là, les tétées duraient moins de 30min. Ca a doucement diminué autant en temps qu'en fréquence pour arriver à 2tétées par jour de 10min vers 1 an et demi (une le matin et une le soir).
Le sevrage s'est fait sans aucune difficulté car je suis tombée enceinte et que donc j'avais mal quand je l'allaitais (MAAAAAAAL) mais surtout qu'il ne voulait plus du lait (d'après ma maman c'est car il prend un mauvais gout du à la grossesse). Donc à 1mois et demi de grossesse, presque 23mois d'allaitement, ça a cessé, comme ça, un jour après l'autre, un jour sans tétée, un jour à refuser, un jour à tétouiller, etc. Je culpabilisais un peu, car il était tout petit petit mon bébé qui arrêtait de téter mais au final, il n'a jamais réclamé et n'a jamais ré accepté le sein.
Je garde un très bon souvenir de mon allaitement, mon lait a été pour moi une fierté, j'ai souvent dit "Oui, j'allaite toujours et je compte allaiter jusque 2ans si possible !" ou "Non, je ne vais pas arrêter." ou encore "Non, il ne va pas prendre du lait en poudre, ça ne sert à rien, il a déjà mon lait et c'est mieux." et pire "Ben oui, des fois je l'endors au sein car il arrive pas à s'endormir et que je veux pas lui donner la tétine. _ Oui mais ton sein est pas une tétine. _ Non, car la tétine serait un substitut de mon sein, autant utiliser l'original."
Oui, allaiter c'est douloureux, en même temps, le role de mes seins était d'allaiter et jusque là ils n'avaient jamais servi donc ça ne m'a pas surprise d'avoir mal. Oui, je ne pouvais pas me faire seconder et c'était parfois un peu trop pour moi mais en même temps, ça calmait si bien mon bébé et ça lui apportait tant de bien que je ne me voyais pas arrêter. Oui, des fois j'ai dit non à mon fils qui venait réclamer le sein car j'avais pas envie (bon il avait passé un an aussi) et je ne m'en veux pas et je crois que lui non plus, on vivait ce moment comme un bon moment ensemble et ça nous allait.
Tous les petits miracles de l'allaitement:
_ Au début, on a pas du lait, on a du colostrum qui permet au bébé d'évacuer ce qu'il a accumulé dans ses intestins durant la grossesse.
_ Le lait change de gout et de composition selon si bébé est malade, le sexe du bébé, l'âge du bébé, la période de la journée et les repas ingurgités par la mère.
_ Le lait donne des anticorps qui protègent bébé des maladies.
_ Le lait transmet des hormones qui anesthésient la douleur et apaisent bébé, je crois qu'il y a aussi des hormones de croissance dedans.
_ Le lait est tout le temps prêt et sous la main de la mère allaitante.
_ Allaiter fait contracter l'utérus et donc lui permet de retrouver sa taille normale plus rapidement.
J'ai adoré allaiter, j'espère pouvoir recommencer, mon fils n'a pas été plus accro à moi que ça (d'ailleurs, il n'est pas vraiment accro à moi du tout !) grâce à l'allaitement. J'aurais pu arrêté plus tot ou plus tard (enfin peut être) mais nous étions à l'aise comme ça et je nous ai fait confiance.
Je ne dis pas ici qu'il FAUT allaiter, je ne dis pas que ne pas tenter ou ne pas réussir c'est mal, je tenais juste à donner une expérience d'allaitement, la mienne, car j'ai beaucoup entendu et lu que l'allaitement ressemblait à de l'esclavage par des mères allaitantes et je dois dire que j'ai beau avoir allaiter longtemps et exclusivement, je ne l'ai pas vécu comme ça.
Devenir parent ça fait parfois un peu peur (j'avoue avoir peur de ce bébé qui grandit en moi et qui arrive si bientôt, je sais que j'ai déjà connu ça mais là je me sens totalement démunie !!!!) et je pense qu'avoir des bonnes et mauvaises expériences permet aussi de se rassurer. J'espère aussi avoir pu répondre à quelques questions que des futures mamans peuvent se poser, en sachant que mon bébé et mon expérience de l'allaitement ne seront jamais les vôtres, que vous allez toutes vivre d'autres choses que moi (et que mon bébé tétait super longtemps !).
J'attends aussi de voir comment va se passer mon second allaitement, j'admets ne pas réussir à réaliser que ça pourrait être différent.
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